Dimanche 19 mai, le FBI et la CIA annoncent que des terroristes du mouvement islamique Al Qaida seraient sur le point de commettre des attentats encore plus meurtriers que ceux du 11 septembre 2001. Les infrastructures de ce redoutable réseau terroriste ont été démantelées en Afghanistan mais celui-ci dispose de bases toujours opérationnelles à l'étranger. Selon les autorités américaines, les agents de Ben Laden, qui aurait échappé à la traque des troupes d'élite envoyées en Afghanistan, viseraient bientôt des groupes d'immeubles dans des zones à fort peuplement.
Il est à craindre que les terroristes dirigés par le sinistre Oussama Ben Laden chercheraient à brouiller les pistes pour frapper là où on ne les attend pas, en s'attaquant par exemple à de grands musées qui abritent les symboles de la civilisation occidentale. En visant le Metropolitan Museum de New York, le musée Getty, le Bellagio de Las Vegas ou celui du Louvre, les kamikazes islamistes causeraient d'incroyables traumatismes en Occident.
La destruction des statues géantes de Bouddha à Bamyam par les talibans l'an dernier avait suscité une réprobation générale en Occident mais ce crime contre le patrimoine de l'humanité pourrait par ailleurs avoir servi de test pour Ben Laden, dont l'ambition démentielle est de mettre le monde entier sous la coupe d'un islam pur et dur.
Des attaques terroristes contre des grands musées entrent donc dans la logique de la stratégie de l'ennemi numéro 1 de l'Occident pour qui le but suprême est d'anéantir sa culture pour l'affaiblir et causer de profondes divisions parmi ses peuples.
Les immeubles dont parlent le FBI et la CIA pourraient être finalement des lieux porteurs de symboles significatifs, notamment des bâtiments officiels, des tours célèbres, des monuments et des musées d'autant plus que la portée d'attaques contre des immeubles résidentiels serait loin d'avoir l'impact médiatique souhaité par Al Qaida.
Ces nouvelles menaces démontrent à l'évidence que les dirigeants occidentaux ne doivent pas relâcher d'un pouce leur vigilance ni leur volonté d'éradiquer ce terrible cancer que représente le terrorisme islamiste. En attendant, la peur de nouveaux attentats est de nature à provoquer de nouveaux remous boursiers.