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Le journal d'un fou d'art

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XLIIème Chapitre
UN BÖCKLIN DISPARU DANS UNE PHOTO DE NEWTON
16 Février 2015

Lundi 16 février 2015, pillé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale de la collection du Kaiser Friedrich Museum de Magdebourg appelé aujourd'hui le Kulturhistorisches Museum, un  tableau d'Arnold Böcklin titré "La Famille Triton" a été repéré sur une photographie d'Helmut Newton, "Jenny Kapitan, Pension Dorian, Berlin", réalisée en 1977.

 

Réalisé entre 1880 et 1881, ce tableau figurait parmi les 400 oeuvres possédées par ce musée qui avaient disparu dans d'obscures circonstances à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Or, sur la photo de Newton montrant Jenny nue avec un bandage sur une jambe penchée sur une canne, celui-ci apparaît accroché sur un mur au-dessus d'un lit avant de figurer dans une autre photographie prise dans l'appartement de Newton à Monaco en 1999 montrant la fille de Playboy Yvonne Honsa.

 

C'est Andrea Linnebach, un spécialiste de Böcklin de l'Université de Cassel qui a constaté la présence du tableau dans ces deux photographies quatre ans après la mort de Newton survenue en 2004.


Le musée de Magdebourg a alors tenté d'entrer en contact avec June Newton, la veuve de l'artiste aujourd'hui âgée de 91 ans, pour savoir où ce tableau pouvait se trouver mais celle-ci a été incapable de lui répondre.

Le musée l'avait acquis en 1907 avant de le transférer  en 1943 avec les autres oeuvres qu'il détenait dans des mines de sel à Strassfurt pour protéger celles-ci des raids de l'aviation alliée.

Un incendie avait eu lieu dans ces mines peu avant l'arrivée des troupes américaines tandis qu'elles furent investies par un régiment soviétique trois mois plus tard mais  le tableau de Böcklin pourrait avoir été mis à l'abri d'un coffre de banque à Magdebourg sauf qu'elle aussi fut pillée par des éléments de l'Armée rouge.

Tobias von Elsner, un historien du musée, a émis l'hypothèse que ce tableau ait été la proie d'un pillage commis par les Américains, les Soviétiques, des civils allemands ou même des détenus polonais ou néerlandais qui travaillaient dans une usine secrète d'aviation près des mines de sel.

 

Il est néanmoins possible que le tableau ait été détruit avec de nombreux autres dans l'incendie qui avait ravagé ces mines mais von Elsner a été d'avis qu'il se trouve certainement quelque part.

 

Il reste à déterminer si l'oeuvre figurant dans les deux photographies de Newton était originale alors qu'on sait déjà que Böcklin n'avait pas pour habitude de dupliquer ses oeuvres. Ce serait peut-être une copie sauf qu'elle aurait été difficile à réaliser puisqu'aucune photographie en couleur n'en avait été produite.

 

La Fondation Helmut Newton de Berlin a indiqué pour sa part qu'elle ne savait rien à propos de cette toile en ajoutant qu'il était difficile de croire qu'il s'agissait d'une oeuvre originale. En attendant, si ce tableau a survécu, il se pourrait bien que d'autres oeuvres du musée de Magdebourg aient échappé aux flammes, notamment le fameux Van Gogh titré "Peintre sur le chemin de Tarascon" de 1888.

 

On a longtemps pensé que les hommes du Néandertal avaient vécu essentiellement en Europe mais de récentes découvertes sont venues corroborer l'idée qu'ils avaient été plus loin à l'Est en demeurant longtemps au contact des homo sapiens avec lesquels ils se croisèrent plusieurs fois.

 

Les traces d'ADN de néandertaliens analysés sur des squelettes d'hommes modernes qui avaient vécu en Asie ont ainsi démontré qu'elles étaient entre 15 et 30% supérieures à celles des Européens, ce qui signifie qu'ils s'étaient intercroisés plus fréquemment.

 

Les restes de néandertaliens ont été trouvés pour la plupart en Europe du sud et dans l'ouest de l'Asie mais les chercheurs ont découvert qu'ils avaient été plus loin à l'est pour atteindre au moins la Mongolie ou le Kazakhstan pour subsister au moins jusqu'à moins 30 000. ce qui signifie que les croisements entre les néandertaliens et les homo sapiens auraient été plus fréquents qu'on ne le pensait.

 

Le professeur Joshua Akey, un généticien de l'Université de Washington qui a travaillé avec celle de Californie à Los Angeles a ainsi analysé l'ADN de 379 hommes modernes d'Europe et 286 d'Asiatiques, notamment chinois et japonais, pour déterminer la preuve de croisements avec les néandertaliens qui furent peut-être aussi fréquents qu'avec des individus venus d'Afrique.

 

Il a ajouté qu'il ne fallait pas écarter  que des croisements entre les néandertaliens et les homo sapiens eurent lieu il y a quelque 55 000 ans au Proche-Orient avant la migration de nos ancêtres vers l'Eurasie alors que plusieurs groupes se scindèrent vraisemblablement avant l'apparition des hommes modernes en Europe et en Asie après des mélanges plus fréquents à l'est.

 

Ces découvertes amèneront certainement les chercheurs a changer d'avis au sujet des néandertaliens qui auraient eu ainsi des liens plus étroits avec nos ancêtres, ce qui est de nature à balayer l'idée qu'ils furent des individus primitifs et forcément inférieurs aux homo sapiens.

 

Ils avaient donc été bien plus loin qu'en l'Europe où on a longtemps retrouvé leurs traces mais depuis les années 1930, on a  obtenu la preuve de leur existence en Israël, en Syrie, en Irak, en Ouzbekistan et aussi en Sibérie où leur génome a été trouvé dans la caverne de Denisova.

 

D'autres sites ou vécurent des néandertaliens seront peut-être trouvés un jour en Asie du sud ou ailleurs mais un grand mystère demeure quant à expliquer leur extinction qui serait peut-être due non pas à des massacres commis à grande échelle par des homo sapiens mais plutôt à un virus mortel.


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