septembre 2000
Le marché de l'art, contrairement au monde de l'art, n'est pas un univers où règne la tranquillité et l'harmonie, loin de là. Il est en fait dominé par les extravagances, l'argent, la spéculation, la cupidité, les coups bas et des cercles d'influence qui n'ont parfois rien à envier à la traditionnelle Mafia.
Quelques experts font autorité sur de nombreux artistes réputés comme les Impressionnistes ou les Cubistes et rien ne peut se faire sans eux lorsqu'il s'agit de faire expertiser des oeuvres. Daniel Wildenstein, par exemple, contrôle des peintres comme Fragonard, Hubert Robert, Monet, Renoir, Sisley, Redon, Modigliani, Vlaminck et bien d'autres et joue un rôle omnipotent sur le marché. Il est ainsi respecté tout autant que craint.
Cet octogénaire légendaire prépare sa succession depuis quelques années en essayant de faire reprendre le flambeau des Wildenstein à son fils Alec qui, pour l'instant apprend à lui succéder, ce qui n'est pas une mince affaire. De plus, Alec a grandement besoin d'oublier ses déboires avec la justice américaine dûs à un divorce houleux qui a fait les délices de nombreux journaux.