Pour le marché de l'art, la rentrée ne s'effectuera vraiment que vers le 20 septembre mais dès le 2, le ton a été donné avec la Foire de Lille qui dorénavant n'offre malheureusement plus que de la drouille aux chineurs. Bis repetita le 5 avec la Foire du Bourget, envahie cette fois de brocanteurs et de véritables acheteurs mais la bonne camelote reste rare. Le 6, le tour de la Foire de Vincennes est venu et là, plus d'un visiteur est reparti les mains vides..
Il n'y a pas de quoi pavoiser et la réouverture de Drouot promet d'être chaude avec des amateurs affamés depuis deux mois qui vont probablement faire mousser les enchères pour chaque pièce qui sera jugée digne d'intérêt.
En attendant, le dollar continue de grimper face à un euro qui faiblit, ce qui laisse présager de nouveaux records de prix dans les salles anglo-saxonnes surtout que la marchandise de grande qualité est de plus en plus difficile à trouver sur le marché comme on a pu déjà le constater ce vendredi 7 aux Puces de Saint-Ouen où aucune pièce valable n'est apparue.
Bref, le redémarrage semble bien dur alors que la France est paralysée par la grève des transporteurs qui bloquent les sorties des raffineries. Sans essence, plus de voiture ; sans véhicule, plus moyen de chiner en dehors de Paris. Sans carburant, les Français sont bien proches de la panne des sens…