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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 2/1346
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    Ier Chapitre
    ARDISSON: ARTDIKTAT
    01 Mai 2000
    Cet article se compose de 4 pages.
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    Le marché de l'art ressemble à une mare. Son eau paraît souvent limpide mais pour peu que quelqu'un s'avise à remuer la vase, celle-ci devient vite trouble.
    Les grands marchands ont pourtant l'habitude d'ignorer les ragots colportés sur leur compte et puis, dans ce domaine si particulier, tout le monde se tient en fait par la barbichette car il y a souvent trop d'intérêts en jeu pour se permettre de bousculer l'ordre établi mais gare aux dérapages imprévus.

    Naguère, les grands collectionneurs tinrent le haut du pavé durant plusieurs décennies. Aujourd'hui, avec l'explosion de la nouvelle économie, les fortunes se font et se défont très rapidement. Ce ne sera pas Steve Wynn, le roi des casinos de Las Vegas, qui dira le contraire. Durant cinq ans, il a acheté des oeuvres majeures de peintres impressionnistes et modernes à tour de bras ou plutôt à coups de doigt levé dans les grandes ventes de Sotheby's ou de Christie's pour se constituer un véritable musée qui a fait sa gloire auprès des joueurs accros de la roulette, du black jack, du craps, du chemin de fer et des bandits manchots, émerveillés d'admirer tant de trésors avant que la plupart n'aillent se faire dépouiller sur les tapis verts des salles de jeux ou après s'être sali les mains en introduisant des masses de jetons dans des machines voraces qui ne crachent leurs gains qu'avec une avarice bien pesée.

    Le pauvre Steve Wynn a eu des ennuis avec un projet de casino en Louisiane qui risquent d'écorner sérieusement sa fortune. Résultat, on ne le voit plus enchérir sur les tableaux dispersés à coups de millions de dollars chez Sotheby's ou Christie's depuis quelques semaines. Un seul être vous manque et une bonne salle risque d'être dépeuplée car les enchérisseurs multimillionnaires ne forment pas un gros contingent. De plus, les vendeurs fixent des prix des réserve qui ne correspondent plus à la réalité du marché et les oeuvres de moyenne importance finissent par rester en rade. Too bad...

    La loi du marché est sans appel. Les collectionneurs veulent des pièces extraordinaires et ne désirent plus se contenter de signatures pour épater la galerie. Maintenant, certains vous diront que le marché se porte à merveille et que les résultats enregistrés ici et là sont souvent époustouflants. En réalité, les enchères mirifiques qui ressemblent à d'ardents rayons de soleil sont dues au fait que la bonne marchandise se raréfie alors que souvent, faute de grives on s'offre des merles. Le sublime se vendra toujours au plus haut et on peut être tenté d'en dire autant de tout ce qui est de qualité. Mais dans ce registre, les prix demeure solides du fait de l'appauvrissement du réservoir mondial de bonnes pièces. Toutefois, la hausse constante de la valeur de ces dernières finira par atteindre une certaine limite comme dans le cas d'une voiture dotée d'un moteur qui peut la faire monter à 200 à l'heure mais qui ne pourra jamais atteindre une vitesse supérieure. Pour l'instant, on peut continuer à appuyer sur l'accélérateur des prix jusqu'au jour où la demande se fera plus chiche.

    ARDISSON: ARTDIKTAT

    Pour alimenter le marché de l'art, il faut aussi accroître les connaissances de ses futurs acteurs afin de les rendre motivés à l'acte d'achat. Il ne suffit pas d'avoir des musées où des cohortes d'ignares défilent dans les salles devant des oeuvres qu'ils admirent benoîtement sans rien comprendre au message qu'elles peuvent véhiculer ni ne rien connaître des artistes qui les ont exécutées. Des millions de personnes ressortent des musées après avoir côtoyé le sublime sans l'appréhender. Quel gâchis !

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