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J'AI LOUPE QUELQUE CHOSE par Adrian Darmon
14 Octobre 2018
Catégorie : Editorial
En 1996, quatre ans après avoir perdu "Art et Valeurs", coulé malencontreusement par un associé qui avait transformé ce magazine apprécié en outil de promotion pour sa galerie diffuseuse de nanars à des prix indécents, j'avais été un des premiers à m'intéresser au Web en créant Internetart, devenu un an plus tard artcult, avec l'intention de faire de mon site une référence sur le marché de l'art.

Empreint d'une folle passion pour l'art depuis mon adolescence, je m'étais investi dans ce domaine en fréquentant l'Hôtel Drouot dès l'âge de 18 ans avant de couvrir de grandes ventes aux enchères pour le compte de l'agence Reuter. Sollicité plus tard par Christie's pour devenir le responsable de son service de presse, j'avais ensuite lancé  "Art et Valeurs", le premier magazine à traiter des évolutions des cotes d'artistes en attirant chaque mois plus de 30.000 lecteurs.

Au début, mon initiative avait été assez mal vue des professionnels de l'art qui se refusaient à parler d'argent en affirmant qu'ils s'adressaient avant tout à des connaisseurs à travers des ventes d'oeuvres qui n'étaient pourtant pas à la portée de toutes les bourses alors que le marché de l'art commençait à éclore pour devenir une annexe des places financières mondiales.

Figurant parmi les pionniers du Web, mon ambition première avait été de créer un site à fort contenu avec une boutique et une plateforme de vente aux enchères en ligne en pensant profiter de l'appui de la grande entreprise qui avait accepté d'être mon sponsor après avoir reçu une aide de l'Etat de 840 millions de francs au titre du développement des nouvelles autoroutes de l'information.

Las, six mois plus tard, j'avais été contraint de faire cavalier seul après avoir appris que la dite entreprise avait fait un tour de passe-passe en modifiant ses statuts sans se gêner de conserver l'argent reçu pour s'en servir autrement. Auparavant, la station de radio BFM avait fait appel à mes services  pour animer une émission hebdomadaire sur le marché de l'art, ce qui durant quatre ans avait permis de donner du poids au développement d'artcult.

En 1999, l'année où j'avais commencé à enseigner l'histoire de l'art dans une école spécialisée, je fus sur le point de concrétiser un important partenariat avec une grande maison d'édition et une société du Quartier de la Défense en rejetant l'offre d'un financier puisque j'étais engagé dans ce projet sans savoir que le dirigeant de cette entité était en train de la quitter. Résultat: mon business-plan fut détourné par des petits malins en faveur du financier que j'avais rencontré, lequel leva des fonds pour créer un site  calqué sur le mien mais en raison d'un manque patent de professionnalisme, son entreprise tourna au désastre au bout d'un an.

Loin d'être découragé, je fus alors sollicité par un homme d'affaires qui s'engagea à mettre artcult sur les bons rails sauf qu'il ne parvint pas à concrétiser sa promesse, ce qui me conduisit en 2003 à négocier le rachat du site avec un groupe leader dont je ne citerai pas le nom mais là encore, l'intention de son dirigeant ne fut pas suivie d'effet.

Deux ans plus tard, un des héritiers d'un grand collectionneur juif spolié par les nazis à qui j'avais permis de récupérer un dédommagement de 25 millions d'euros pour un tableau abstrait volé détenu par le musée Pompidou se proposa de développer artcult pour me récompenser de mon aide en ayant toutefois le chic d'exiger ensuite 50% du site en échange de sa participation, ce qui me sembla plutôt abusif de sa part. Enfin, ce fut au tour d'une société étrangère de vouloir nouer un partenariat via le transfert des 60.000 pages du contenu du site vers une plateforme modernisée mais au bout de deux ans, je fus informé de l'impossibilité d'y parvenir faute de pouvoir résoudre une sombre histoire de codage des textes. On dira que je ne suis vraiment pas verni après toutes ces déconvenues mais je n'ai pas pu trouver de partenaire adéquat en signalant par ailleurs que les créateurs ont rarement la faculté d'être en même temps de redoutables businessmen.

J'ai donc loupé quelque chose durant toutes ces années en voyant qu'autour de moi nombre de sites se sont développés avec succès, comme Artnet (dont j'avais été un temps le correspondant), Artprice, Artsy, Auction.fr ou Artsper dont les dirigeants ont su lever des fonds sans difficulté.

Pourtant, j'avais cru qu'avec ma longue expérience, mes connaissances, mes encyclopédies de peintres (plus de 8000 biographies), ma médaille de chevalier des Arts et Lettres et ma capacité de pondre un fort contenu, je pouvais sans problème m'imposer  comme un acteur incontournable du Web mais pour l'instant, c'est raté, à moins qu'un financier avisé en vienne à se rendre compte qu'artcult représente un outil hors pair pour enfin créer une plateforme à fort potentiel. En attendant, je continue à nourrir ce site sans avoir aucunement l'envie de renoncer, ainsi que je l'ai prouvé à travers la création de six magazines et la production de plus de 100.000 articles durant une carrière bien remplie pour me valoir la réputation d'un phénix qui renaît de ses cendres.


Adrian Darmon
 
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