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OUVRIR UNE GALERIE AUJOURD'HUI EQUIVAUT A UN ACTE HEROÏQUE
18 Octobre 2016
Catégorie : FOCUS

Ouvrir une galerie d'art était courageux, une décennie après la Guerre du Golfe et au moment des attentats contre les tours du World Trade Center à New York mais, à moins d'avoir le calibre d'un Gagosian ou d'un Perrotin, aujourd'hui c'est pratiquement un acte héroïque.

On ne parle pas ici du marché aux Puces de Saint-Ouen devenu un mouroir pour les antiquaires qui ont été progressivement remplacés par des marchands spécialisés dans l'art contemporain ou le Design mais des galeries parisiennes et étrangères confrontées à une crise sans précédent dans le secteur médian du marché.

Bref, si les oeuvres à plus de 500 000 euros s'arrachent au profit de gens nantis, celles proposées entre 5000 et 50 000 euros sont devenues très difficiles à vendre puisque les classes moyennes sont celles qui ont le plus souffert du ralentissement économique constaté à travers la planète.

La débâcle financière de 2008, prédite l'année précédente par artcult, est passée par là avec un nombre importante de fermetures de galeries, notamment à New York au milieu de 2015 lorsque les ventes ont subitement diminué pour les exposer à des charges trop lourdes à supporter.

De nombreux professionnels actifs depuis des décennies ont ainsi décidé de jeter l'éponge faute d'attirer de nouveaux clients et de pouvoir rivaliser avec les grandes galeries qui brassent des millions d'euros chaque mois. A moins d'avoir les moyens de subsister, il s'agit là non seulement d'un drame pour les galeristes mais aussi pour les artistes à qui ils sont censés mettre le pied à l'étrier.

Disons-le tout net, il n'y a pas d'espoir d'amélioration pour ceux qui n'ont pas les moyens de s'adapter à la nouvelle configuration du marché qui résiste bien pour les oeuvres de prix alors que les grands marchands mettent le paquet pour les vendre en tentant de séduire de riches collectionneurs qui n'ont ni le temps ni l'envie de pousser la porte d'une petite galerie.

Le marché est en fait confronté à un nouveau cycle qui veut que les galeries de moyenne importance ne peuvent plus se développer sans des moyens financiers conséquents alors que les collectionneurs y font de plus en plus régner leur loi en décidant de ce qui est bon à acheter. On l'a amèrement constaté à New York où des dizaines de galeristes ont mis la clé sous la porte durant ces derniers mois.

Dans les années 1980, il suffisait d'avoir peu d'argent et le flair d'un Léo Castelli pour se développer et devenir un ponte du marché. A cette époque, tout était possible. Ce n'est plus le cas aujourd'hui puisqu'il faut avoir la stature d'un Larry Gagosian pour s'adosser à des artistes qui savent se promouvoir avec art.

Il n'est donc plus possible pour un artiste en devenir de compter sur une galerie de moyenne importance pour se faire connaître tandis que les galeristes se doivent d'être de redoutables hommes d'affaires. En outre, la multiplication des galeries durant ces vingt dernières années à New York a entraîné une hausse considérable des loyers.

Bizarrement, si des galeries ont fermé, d'autres sont venues les remplacer malgré des loyers exorbitants, un fait incontestable puisque leur nombre à New York est passé de 1138 à 1384 entre 2004 et 2015, ce qui a signifié plus de compétition entre elles pour s'attirer des clients.

N'empêche, la durée de vie d'une galerie a diminué d'autant plus que le volume d'affaires d'une entité moyenne a baissé d'environ 15% mais le plus important est de savoir gérer en plus d'être un passionné d'art. Le problème est que, contrairement aux années 1980 où l'argent coulait à flots, il faut désormais ne pas s'endormir sur ses lauriers et plutôt se dépenser sans compter pour maintenir sa barque à flot.

Il n'en demeure pas moins qu'en 2016, l'argent est plus que jamais le nerf de la guerre et qu'il est impossible d'ouvrir une galerie avec trois francs six sous parce que désormais, un galeriste se doit de créer l'événement pour faire parler de lui sans rester assis sur sa chaise à attendre des acheteurs.

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