La prestigieuse Biennale des Antiquaires deviendra une manifestation annuelle, ainsi en a décidé son Conseil d'administration le 29 juin 2015.
Celui-ci a par ailleurs annoncé son intention d'optimiser la Biennale en confiant son organisation au groupe Reed spécialisée dans la tenue de salons dont la Fiac de préférence à la société Bazanan associée à Patrick Perrin et de nommer Henri Loyrette, ancien président du Louvre, en qualité de Président de la commission de cette manifestation.
Reconnaissant que l'image de la Biennale s'était détériorée au profit de celle d'autres salons au cours de ces dernières,Dominique Chevalier, Président du Syndicat national des antiquaires, a déclaré qu'il était indispensable de la moderniser et de prendre des mesures afin de mettre fin aux critiques récurrente dont elle faisait l'objet, notamment quant au choix des exposants.
De ce fait, une externalisation de la Biennale pourrait apporter un regard extérieur nécessaire à la réalisation de cet événement et de lui permettre de retrouver la place qu'elle mérite sur le marché de l'art.
La majorité des membres du Conseil d'administration a exprimé son souhait de transformer la Biennale en événement annuel, ce qui l'obligera vraisemblablement à changer son nom du fait que des grands marchands l'ont désertée au fil du temps.
C'est pourquoi le choix d'Henri Loyrette au poste de Président de la commission de la Biennale a paru judicieuse afin de réunir en son sein de grands collectionneurs et professionnels français et étrangers qui garantiront une présélection objective des antiquaires invités à y participer.
Dominique Chevalier a regretté que des polémiques aient surgi là ou selon lui il n'y en avait pas en signalant qu'il s'agissait d'une façon d'exister pour ceux qui les entretenaient mais que ce n'était pas un moyen d'aider leur profession.
Président du SNA durant dix ans, Christian Deydier avait pour sa part estimé que la décision d'extérioriser la gestion de la Biennale ne pouvait être prise par le Conseil d'Administration sans la tenue d'une assemblée générale extraordinaire en signalant que celui-ci n'avait pas fait mention des honoraires à verser à M. Loyrette.