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EN QUÊTE DE MESURES POUR PROTEGER LES PATRIMOINES DE PAYS EN GUERRE
19 Décembre 2014
Catégorie : News

 

 

A Berlin, 250 experts se sont réunis au début du mois de décembre 2014 pour discuter des moyens d'aider la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan ,l'Egypte et d'autres régions soumises à des conflits pour protéger leurs patrimoines culturels qui n'ont pas cessé d'être pillés depuis des années.

Les combats dans ces pays ont été dévastateurs pour nombre de sites archéologiques devenus la proie de pillages mais aussi détruits ou négligés avec pour résultat un trafic inquiétant de pièces volées à travers le monde.

De nombreux participants ont réclamé le renforcement des lois pour empêcher l'acquisition de pièces archéologiques importantes par des collectionneurs ou des marchands d'art  peu scrupuleux et protéger de nombreux sites historiques, comme la mosquée des Omeyades en Syrie .

Pour sa part, Irina Bokova, la directrice générale de l'UNESCO a suggéré l'interdiction pure et simple de la vente de pièces archéologiques provenant notamment d'Irak ou de Syrie tandis que de nombreux directeurs de musées ont demandé une intensification de la lutte contre les trafics illicites et les destructions de sites légendaires.

Le problème a été qu'à l'occasion de guerres, les pillages de trésors artistique ont eu lieu depuis l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, ce qui a provoqué  des différends entre plusieurs pays des siècles après leur survenance comme dans le cas de la Grèce qui a réclamé le retour des frises du Parthenon possédées par le British Museum depuis plus de 200 ans ou de celui de la Russie qui a constamment refusé de restituer des oeuvres saisies par les troupes soviétiques lors de l'invasion de l'Allemagne nazie en 1945.

De son côté, l'Allemagne a été loin de régler le problème des confiscations nazies effectuées à travers l'Europe occupée entre 1933 et 1945 ainsi qu'on l'a constaté avec la ténébreuse affaire Gurlitt qui avait conduit à la découverte à Munich et en Autriche de plus de 1500 tableaux, dont près de 500 auraient été saisis à des collectionneurs juifs durant la Seconde Guerre Mondiale.

De ce fait, l'Allemagne envisage désormais de faire adopter une nouvelle loi requérant de la part de marchands des documents sur la provenance de toute oeuvre importée ou exportée du pays mais Vincent Gerling, le président de l'association international des professionnels spécialisés dans l'art ancien a rétorqué qu'il n'y avait nul besoin d'une nouvelle loi en considérant que les musées et les collectionneurs étaient aptes à faire eux-même la police.

Pour leur part, la Suisse et plusieurs pays européens ont renforcé leur législation sur les oeuvres d'art mais pas autant que les Etats-Unis qui ont signé des accords avec une douzaine d'Etats pour contrer les transactions illicites d'oeuvres culturelles.

La signature en 1970 de la Convention de l'Unesco fut la première mesure importante destinée à lutter contre le trafic de pièces archéologiques mais celle-ci n'a pas eu l'effet escompté pour divers pays comme l'Egypte qui a indiqué que  plus d'un marchand trouvait aisément le moyen de contourner celle-ci en faisant croire que les objets qu'il achetait avait quitté le pays avant cette date butoir.

Les participants à cette réunion ont par ailleurs tous été d'accord pour dire que le trafic d'antiquités était facilité par le désir de gens riches d'obtenir des pièces importantes pour asseoir leur statut social et que sans cette attitude,, il n'y aurait  plus de pillages et donc plus de crime organisé.

Le problème est que nombre d'experts se laissent abuser par des individus aptes à fabriquer de fausses provenances en prêtant indirectement leur concours à des transactions illicites et ce, sans trop chercher à voir le mal alors que des alertes sont sans cesse émises dans la presse et sur  Internet où des oeuvres pillées sont ouvertement proposées sur des sites de vente.

Les divers conflits qui ont essaimé certaines parties du globe ont ainsi provoqué le départ précipité d'équipes d'archéologues qui ont laissé des sites exposés à des pillages profitant à des trafiquants et des djihadistes qui ont monnayé leurs butins pour se financer, comme en Afghanistan, un pays dont le patrimoine s'est évaporé au fil des années.

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