Francisco Goya avait le pinceau prolifique dans tous les sens du terme. En produisant des centaines d'oeuvres mais aussi en séduisant nombre de femmes à la cour d'Espagne et en faisant 22 enfants à son épouse...
Une nouvelle vente de masques amérindiens prévue ce 15 décembre 2014 à l'Hôtel Drouot a encore créé la polémique suite à une demande des Etats-Unis de ne pas disperser vingt-cinq masques Hopi ainsi que huit masques Navajo.
Soutenus par les Etats-Unis, les indiens Hopi et l'association de défense des peuples aborigènes Survival ont demandé le retrait de ces lots considérés comme sacrés en engageant en même temps une procédure judiciaire pour obtenir les identités des vendeurs et acquéreurs des masques mis en vente.
Parallèlement à la plainte des Hopi, l'ambassade des Etats-Unis en France a demandé le retrait temporaire de la vente des objets susceptibles d'être des biens culturels Hopi et Navajo à caractère sacré afin de laisser aux représentants de ces nations le temps de vérifier leur nature et leur provenance et d'envisager les recours possibles pour leur restitution.
L'ambassade a réitéré son appel auprès de la maison de ventes Eve afin qu'elle encourage un dialogue entre les vendeurs de ces objets sacrés et les nations Navajo et Hopi afin d'aboutir à la restitution de ces objets à celles-ci.
Le Conseil des ventes volontaires (CVV), autorité de régulation des enchères, a néanmoins considéré que cette vente était parfaitement légale, a indiqué Alain Leroy, le commissaire-priseur d'Eve Enchères.
C'est la quatrième fois depuis 2013 que les Hopi ont réclamé la suspension d'une vente d'art amérindien organisée par cette société sauf que le tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait rejeté les demandes en référé déposées par ces derniers et Survival International. C'est pourquoi la tribu et l'association ont choisi une autre approche cette fois-ci en tentant d'obtenir l'es identités des vendeurs et des acheteurs mais la maison d'enchères a opposé une fin de non-recevoir à cette demande en arguant qu'il n'était pas concevable de divulguer les noms des vendeurs et des acheteurs de masques car cela restait du domaine privé.
Eve Enchères a entendu ainsi continuer à tenir ces ventes en dépit de la pression médiatique des Hopis et des Etats-Unis étant donné que les objets présentés sont légalement vendables. .
Parmi les pièces phares de la vente, figurent notamment un masque heaume "à double étage" fabriqué par les indiens Hopi au début du XXe siècle, estimé entre 40.000 et 60.000 euros ou un masque Hopi datant des années 1930 estimé 6.000 à 8.000 euros. Les masques Navajo sont également considérés comme sacrés par cette autre tribu dont plusieurs de ses représentant sont venus prier et se recueillir devant les objets dans la salle d'exposition de l'Hôtel Drouot.
La tribu Hopi de l'Arizona compte environ 18.000 membres. Portés par des danseurs lors de cérémonies religieuses, généralement interdites aux étrangers, ces masques traditionnels sont considérés comme des êtres vivants par les Indiens. La communauté Navajo compte de son côté quelque 200.000 individus répartis en Arizona et dans les Etats du Nouveau-Mexique, d'Utah et du Colorado.
Une nouvelle vente de masques amérindiens prévue ce 15 décembre 2014 à l'Hôtel Drouot a encore créé la polémique suite à une demande des Etats-Unis de ne pas disperser vingt-cinq masques Hopi ainsi que huit masques Navajo.
Soutenus par les Etats-Unis, les indiens Hopi et l'association de défense des peuples aborigènes Survival ont demandé le retrait de ces lots considérés comme sacrés en engageant en même temps une procédure judiciaire pour obtenir les identités des vendeurs et acquéreurs des masques mis en vente.
Parallèlement à la plainte des Hopi, l'ambassade des Etats-Unis en France a demandé le retrait temporaire de la vente des objets susceptibles d'être des biens culturels Hopi et Navajo à caractère sacré afin de laisser aux représentants de ces nations le temps de vérifier leur nature et leur provenance et d'envisager les recours possibles pour leur restitution.
L'ambassade a réitéré son appel auprès de la maison de ventes Eve afin qu'elle encourage un dialogue entre les vendeurs de ces objets sacrés et les nations Navajo et Hopi afin d'aboutir à la restitution de ces objets à celles-ci.
Le Conseil des ventes volontaires (CVV), autorité de régulation des enchères, a néanmoins considéré que cette vente était parfaitement légale, a indiqué Alain Leroy, le commissaire-priseur d'Eve Enchères.
C'est la quatrième fois depuis 2013 que les Hopi ont réclamé la suspension d'une vente d'art amérindien organisée par cette société sauf que le tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait rejeté les demandes en référé déposées par ces derniers et Survival International. C'est pourquoi la tribu et l'association ont choisi une autre approche cette fois-ci en tentant d'obtenir l'es identités des vendeurs et des acheteurs mais la maison d'enchères a opposé une fin de non-recevoir à cette demande en arguant qu'il n'était pas concevable de divulguer les noms des vendeurs et des acheteurs de masques car cela restait du domaine privé.
Eve Enchères a entendu ainsi continuer à tenir ces ventes en dépit de la pression médiatique des Hopis et des Etats-Unis étant donné que les objets présentés sont légalement vendables. .
Parmi les pièces phares de la vente, figurent notamment un masque heaume "à double étage" fabriqué par les indiens Hopi au début du XXe siècle, estimé entre 40.000 et 60.000 euros ou un masque Hopi datant des années 1930 estimé 6.000 à 8.000 euros. Les masques Navajo sont également considérés comme sacrés par cette autre tribu dont plusieurs de ses représentant sont venus prier et se recueillir devant les objets dans la salle d'exposition de l'Hôtel Drouot.
La tribu Hopi de l'Arizona compte environ 18.000 membres. Portés par des danseurs lors de cérémonies religieuses, généralement interdites aux étrangers, ces masques traditionnels sont considérés comme des êtres vivants par les Indiens. La communauté Navajo compte de son côté quelque 200.000 individus répartis en Arizona et dans les Etats du Nouveau-Mexique, d'Utah et du Colorado.