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TENSION RENOUVELEE ENTRE ATHENES ET LONDRES AU SUJET DES FRISES DU PARTHENON
11 Décembre 2014
Catégorie : News

Le prêt d'une sculpture du Parthénon par le British Museum au musée de L'hermitage de Saint-Pétersbourg a suscité une vive protestation de la part de la Grèce qui a réclamé la restitution de toutes les pièces de ce temple depuis des décennies.

 

L'affaire du prêt du torse du dieu du fleuve Illissos a donc ravivé les tensions entre Athènes et Londres alors qu'il s'agit de la première fois depuis 200 ans qu'une sculpture du Parthénon a quitté temporairement le sol anglais.

 

Neil MacGregor, le directeur du British Museum, a vigoureusement défendu la décision de ce prêt marquant le 250e anniversaire de la création du musée russe en estimant que ce genre d'initiative devait être poursuivi en dépit des désaccords politiques entre la Grèce et la Grande-Bretagne.

 

Dernièrement, l'avocate Amal Clooney, épouse du célèbre acteur d'Hollywood, a été chargée par le gouvernement grec d'oeuvrer pour la restitution des frises et statues du Parthénon sauf que les arguments juridiques pour ce faire sont inexistants.

 

Il convient d'abord de remonter le cours du temps et revenir 2500 ans en arrière pour comprendre le sort de ces trésors archéologiques aujourd'hui exposés au British Museum depuis qu'ils furent enlevés du Parthénon en ruines par Lord Elgin au début du XIXe siècle.

Ayant pour intention de préserver ces pièces d'une possible destruction, ce dernier les acheta légalement en obtenant un mandat du Sultan de Turquie, la puissance qui occupait alors la Grèce, pour les enlever à ses frais du temple de l'Acropole.

Légalement, la Grèce n'a pas d'arguments à faire valoir sur ces trésors puisque la vente avait été légitime, nonobstant le fait qu'il n'existe aucune loi locale ou internationale prévoyant que des transactions effectuées dans le passé par des gouvernement soient invalidées.

Concernant le volet culturel, Lord Elgin fit acte de bon sens en préservant ces pièces inestimables alors qu'elles avaient subi de sérieux dommages durant plusieurs siècles après la transformation du Parthénon en église puis en mosquée ottomane jusqu'à son utilisation comme entrepôt de mlunitions durant le siège vénitien de 1687.

La décision des Ottomans d'y stocker des barils de poudre à canon fut désastreuse puisqu'un obus de mortier tiré par les assiégeants atteignit le temple et détruisit  son toit d'origine et nombre de ses célèbres frises sculptées.

Durant les décennies qui suivirent, Athènes fut le théâtre de plusieurs autres batailles et attaques et après l'enlèvement des frises du Parthénon par Lord Elgin, la ville subit les affres de la guerre d'indépendance puis de la Seconde Guerre Mondiale lorsque les troupes allemandes vinrent l'occuper.

Ces trésors artiistiques auraient donc encore plus souffert des guerres et des pillages qui eurent ensuite lieu à Athènes si Lord Elgin ne les avait pas enlevés du Parthénon. Il n'a toutefois pas été surprenant que la Grèce les réclame au nom de sa fierté nationale pour rappeler à son peuple son glorieux passé surtout que le sujet a pour avantage de réunir l'ensemble des Grecs autour de ce genre de cause.

La Grèce a fondé sa demande en estimant avoir été victime d'une injustice commise au début du XIXe siècle en avançant l'idée que la Grande-Bretagne est demeurée une puissance impériale qui s'est plue à piller des trésors artistiques à travers le monde. A travers cette intiative, elle a détourné l'attention sur la grave crise économique à laquelle elle a été confrontée en faveur de l'importance de son patrimoinbe culturel.

Elle a ainsi suggéré que nombre de musées étrangers prenaient à la légère les demandes de restitution d'oeuvres d'art pillées ou volées, ce qui est inexact puisque ceux-ci ont pris des mesures pour rendre nombre de pièces saisies par les nazis à des collectionneurs juifs après 1933 ainsi que des objets archéologiques pillées dans des pays méditerranéens et en Asie après 1976.

Le cas des marbres du Parthénon est différent puisqu'il n'y eut pas de pillage à proprement parler, Lord Elgin les ayant achetés légalement avant de les revendre au gouvernement britannique pour une somme inférieure aux frais qu'il supporta pour les emmener. D'autre part, le British Museum les exposa alors sans jamais faire payer de droit d'entrée à ses visiteurs qui sont chaque année des millions à venir les admirer comme Lord Elgin l'avait souhaité en les sauvant d'une probable destruction. En conclusion, les musées ont pour rôle principal de faire admirer des trésors artitisques du monde entier dans des villes fréquentées par des cohortes de touristes lesquels peuvent avoir un aperçu de toutes les cultures en une seule visite au lieu de se rendre d'un point à l'autre du globe pour les découvrir, sans compter que certains pays ne sont plus accessibles pour des raisons de sécurité et où leur patrimoine risque à tout moment d'être détruits par des obscurantistes comme cela s'est passé en Afghanistan puis en Syrie, en Irak ou en Libye alors que l'Egypte a vu son tourisme s'effondrer dans un climat d'instabilité politique.

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