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LA FIAC, UNE FOIRE QUI A PRIS DU GALON Par Adrian Darmon
23 Octobre 2014
Catégorie : Marché

Après la Frieze Art Fair de Londres qui a connu un grand succès, c'est la FIAC qui a ouvert ses portes du 23 au 26 octobre avec l'espoir d'attirer suffisamment d'amateurs d'art contemporain pour espérer engranger un volume d'affaires satisfaisant.

Satisfaisant est le mot vu la crise que traverse actuellement le marché de l'art parisien plombé par une crise sans fin. En attendant, prompte à rivaliser avec les foires de Londres ou de Bâle, la FIAC a semblé assurée de recevoir la visite des collectionneurs, des professionnels et des responsables de musées désireux de découvrir de nouveaux artistes ou d'acheter des oeuvres intéressantes.

La FIAC s'est nettement améliorée depuis ces dernières années au moment même où Paris a vu renaître le musée Picasso et s'est enrichi de l'ouverture de la Fondation Vuitton près du Jardin d'Acclimatation tandis que les galeries se sont mises au diapason pour organiser des événements attrayants afin de redémarrer leurs activités restées en berne depuis des mois.

Elle s'est également étendue aux quatre coins de la capitale avec son exposition "Hors les Murs" en passant sur les berges de la Seine, le Jardin des Plantes et d'autres endroits pour lui confier une atmosphère très artistique tandis que s'est créée la FIAC OFF (un titre inventé par artcult il y a quelques années, tiens tiens) installée à la Cité de la Mode où exposent des galeristes ayant naguère critiqué son comité pour ses sélections jugées arbitraires.

Les maisons de vente comme Christie's, Sotheby's et d'autres ont par ailleurs profité de la tenue de la Fiac pour organiser des ventes d'art moderne ou contemporains en espérant attirer un maximum de collectionneurs venus se déplacer à Paris.

Christie's a ainsi décidé d'avancer une vente importante pour l'organiser les 23 et 24 octobre tandis que Sotheby's a exposé les oeuvres phares provenant de la succession Man Ray qui sera dispersée le 15 novembre tout en préférant tenir des vacations d'art contemporain au début du mois de décembre.

Le 27 octobre, la maison Cornette de Saint-Cyr organisera sa première vente dans ses nouveaux locaux de l'avenue Hoche tandis qu'Artcurial a suivi le mouvement pour tenir sa vente d'art ultra-contemporain le même jour. Piasa a décidé pour sa part de ne pas être en reste avec une vacation de peintures, de photographies et de Design des années 1970 et 80 qui se tiendra elle aussi durant la FIac.

Par ailleurs, des ventes de gré à gré sont également prévues par le groupe Tajan qui a organisé une exposition-vente autour des oeuvres de l'artiste allemand Matthias Weischer.

Les collectionneurs étrangers ont été au rendez-vous de la Fiac et même les amateurs français ont suivi le mouvement malgré un climat de profonde morosité économique qui n'a pas cessé d'inquiéter nombre de galeristes. Touchés au portefeuille par la crise et des augmentations d'impôts, ces amateurs sont devenus extrêmement prudents même s'ils ont été rassurés d'apprendre que les oeuvres d'art ne seront pas soumis à l'assiette de l'impôt sur la fortune.

Pour le reste, il a toujours été difficile de pouvoir trier le grain de l'ivraie parmi les artistes contemporains dont les cotes de certains ont explosé sur le marché ces dernières années sans qu'on puisse prédire s'ils seront les valeurs sûres de demain.

De nombreux marchands ont ressenti les effets de la crise mais la Fiac a eu pour elle d'apporter un souffle différent par rapport aux foires américaines ou à la Frieze qui ont joué un peu trop sur des jeunes artistes dont les cotes ont semblé exagérées.

Les galeristes parisiens participant à cette manifestation ont eu ainsi l'occasion de compenser une longue période d'accalmie pour enregistrer un volume encourageant de ventes grâce à la présentation d'oeuvres qui dans l'ensemble ont paru plus intéressantes que celles montrées à la Frieze. Avant même sa fermeture, la Fiac a pu s'enorgueillir d'avoir été d'un bon cru suite aux achats de nombreux collectionneurs étrangers.

Les visiteurs ont trouvé cet événement élégant et bien structuré dans un décor sublime avec la présentation d'oeuvres savamment choisies par des exposants qui ont rivalisé d'ingéniosité en cédant des oeuvres à des prix jugées abordables tandis que d'autres ont séduit des amateurs à plus de 150 000 euros comme celles de Giannio Piacentino qui se sont vendues comme des petits pains tandis que les créations de Per Kirkeby, A.R Penck ou Markus Lüpertz.et d'autres ont trouvé des acquéreurs dès le premier jour.

Les collectionneurs français n'ont pas été en reste malgré la crise, les uns portant leurs choix sur des pièces proposées à moins de 5000 euros, les autres osant en acheter à plus de 30 000 euros en misant sur des artistes comme Kader Attia, Roberto Cuoghi ou Tracey Emin tandis que les gros collectionneurs n'ont pas été effrayés de s'offrir des oeuvres à plus de 200 000 euros, notamment pour Anish Kapoor dont une grande création a changé de mains pour près d'un million d'euros tandis que les collectionneurs américains se sont montrés les plus actifs.

Par ailleurs, de nombreux galeristes ont préféré être présents à la Fiac plutôt qu'à la Frieze Art Fair de Londres jugée un peu trop branchée et pas assez intellectuelle, en ne regrettant pas leur choix tandis que le millionnaire François Pinault a acheté près d'une quarantaine d'oeuvres dès le premier jour.

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