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INQUIETUDES POUR LES LIEUX SAINTS D'IRAK ET DE SYRIE
30 Juillet 2014
Catégorie : News


Tous lieux saints de la Bible en Irak sont en péril a souligné le Washinton Post à propos des destructions systématiques de sites archéologiques par les djihadistes de l'Etat Islamique.

 

Le tombeau de Jonas à Mossoul, a été détruit à l'aide d'explosifs et bien d'autres monuments et lieux saints évoqués dans l'Ancien Testament sont menacés par l'Etat Islamique tandis qu'il semble bien difficile d'intervenir pour sauver des édifices nonobstant le fait que rien n'a été fait pour venir au secours des habitants des régions occupées.

 

Les membres de l'Etat islamique en Irak et en Syrie ont donc poursuivi leur oeuvre de destruction dans ces deux pays. En Irak,  la mosquée de Younis à Mossoul abritant le tombeau de Jonas, le héros de la Bible avalé par une baleine- a ainsi été réduite en poussière.

 

Cette démolition a fait partie des plans des éléments obscurantistes visant à effacer toute trace de lieux saints qui ne sont pas considérés comme tels par les tenants d'un Islam pur et dur.

 

La mosquée de Younis avait été construite sur un site biblique datant du 8e siècle avant Jésus-Christ tandis que plusieurs mosquées chiites ont été détruites par les islamistes sunnites, notamment le sanctuaire de Shia Saad bin Aqeel Heusseinyia à Tal Afar et celle d'Al Qubba Heusseinyia à Mossoul.

 

La Syrie n'a pas été plus épargnée suite aux destructions de sites séculaires et à leurs pillages durant les combats entre les rebelles et l'armée régulière qui ont effacé une grande partie du patrimoine culturel syrien.

 

En mars dernier, l'aviation syrienne avait bombardé le Krak des chevaliers datant du 12e siècle dans la province de Homs, un lieu stratégique contrôlant la route à la mer et l'entrée de la vallée de la Bekaa au Liban. L'inscription en latin "Vous pouvez jouir de la grâce,de la sagesse et de la beauté à condition que la fierté ne les ternissent pas"  figurant sur le cloître du château a été pulvérisée lors de ce bombardement.

 

En novembre, un obus de mortier tiré d'une zone rebelle sur la banlieue nord-est de Damas avait gravement endommagé les rares mosaïques représentant les visions du paradis de la grande mosquée datant du 8e siècle, ce qui avait conduit les autorités à devoir les réparer en urgence.

 

Durant ce même mois, un autre obus avait transpercé le mur d'enceinte de la citadelle de Damas en laissant un trou d'un mètre de large près de la salle du trône récemment restaurée.

 

Datant du 12e siècle, cette citadelle avait abrité le quartier-général et les entrepôts du grand chef guerrier Saladin lors de ses combats contre les Croisés. Muni de 12 tours de défense et d'une vaste cour intérieure, elle avait servi de prison au régime d'Hafez Al-Assad jusqu'en 1985.

 

Au milieu des ruines de la cité antique de Palmyre située au nord-est de la Syrie, l'armée a creusé une route et des remblais pour installer des lance-roquettes à l'intérieur même des vestiges du camp de l'empereur Dioclétien tandis que des obus ont détruit deux colonnes du temple de Bel, un des plus importants édifices antiques mêlant des éléments architecturaux romains, grecs, perses ou babyloniens.

 

Les forces armées syriennes se sont aussi installées dans la citadelle médiévale d'Ibn Ma'an où des tirs d'obus ont ravagé des plantations et forcé les habitants à trouver refuge ailleurs. Comparable en taille à la tour de Big Ben à Londres, le minaret qui avait servi aux rebelles de point d'observation a été détruit en mars 2013.

 

Datant du 13e siècle et construit sur un marché vieux de 3000 ans, le souk d'Alep considéré comme le plus beau du monde musulman avec ses 12 kilomètres d'allées, n'a pas été lui aussi épargné par la guerre puisque des forces rebelles ont installé leur quartier-général dans les anciens bains. Résultat des bombardements effectués par l'armée ont pulvérisé les vieilles portes en bois du souk en quelques heures.

 

A Homs, la vieille ville a terriblement souffert des bombardements. De nombreux bâtiments, notamment des églises et des monastères ont été rasés, notamment l'église Umm Al-Zinnar réputée contenir une relique de la ceinture de la Vierge Marie.

 

Connue sous le nom d'Emessa au début de la chrétienté, Homs avait été un important centre religieux avec une population mixte vivant en bonne entente. Plus au sud, l'amphithéâtre romain de Bosra, alors la capitale de la province d'Arabia, datant du 2e siècle et niché au coeur d'un fort du 13e siècle situé près de la frontière avec la Jordanie a été tour à tour occupé par les rebelles et les forces régulières.

 

Les milliers de fameux tumulus de Mésopotamie témoins d'une histoire cinq fois mpillénaire ont été pour leur part systématiquement pillés pour servir de trésor de guerre aux rebelles islamistes qui ont vendu des objets pour obtenir de l'argent frais ou détruit d'autres, comme des représentations de déesses ou d'animaux jugées hérétiques.


Les islamistes ont également utilisé des bulldozers pour détruire des statues de lions et des sanctuaires soufis ou chiites dans la province de Raqqa tandis que personne n'a plus été là pour les protéger.

 

L'Irak a bénéficié d'une résolution de l'ONU interdisant le trafic d'objets archéologiques après l'invasion américaine de mars 2003 mais ltel n'a pas été le cas de la Syrie où seuls des universitaires et des apprentis archéologues ont tenté de préserver des sites datant parfois de plus de 5000 ans.

 

Au vu des destructions commises en Irak et en Syrie, l'UNESCO a eu de quoi s'alarmer sauf qu'il s'est avéré impossible jusqu'à présent de les faire cesser tandis que les islamistes ont établi un califat entre ces deux pays avec l'intention de l'étendre jusqu'au moment où la communauté internationale sera forcée d'intervenir pour les éradiquer.

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