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Le journal d'un fou d'art

Chapitre :
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XXIIème Chapitre
L'identité de la Joconde enfin percée à jour
01 Septembre 2004
Mercredi 15 septembre 2004, Giuseppe Pallanti, un chercheur florentin, a affirmé avoir percé l'identité de la femme qui servit de modèle pour le célèbre tableau de Léonard Vinci titré « La Joconde ». En consultant les registres de la ville de Florence, ce dernier a déterminé qu'il s'agissait sans contestation possible de Lisa Gherardini, née à Florence en mai 1479, épouse de Francesco del Giocondo. Tout concorde puisqu'on connaît déjà le fameux portrait du Musée du Louvre sous les deux appellations de « Mona Lisa » ou « La Joconde ».

Voilà un mystère de plus de cinq siècles enfin résolu mais en l'absence de documents à son sujet, on ne saura toujours rien au sujet de la véritable personnalité de cette jeune femme au sourire énigmatique tout comme des conditions exactes de sa rencontre avec Léonard de Vinci ou encore ce que fut leur dialogue lorsqu'elle posa pour lui. C'est peut-être mieux ainsi car les historiens et les écrivains pourront continuer à fantasmer des siècles durant sur ce tableau qui a déjà fait tellement couler d'encre.

On a interprété le sourire de Mona Lisa de mille et une façons sans toutefois parvenir à le cerner avec certitude. Fut-il naturel, factice ou saisi au vol par le pinceau de Léonard ? Lisa Gherardini s'amusa-t-elle d'une blague qu'il lui raconta au moment où il peignit sa bouche ? Se mit-elle à sourire lorsqu'il lui demanda de dire « Cheese » ? Se retint-elle de pouffer de rire en voyant que son chien était en train de s'oublier sur la jambe de Vinci ? Fit-elle une petite moue faussement pudique lorsque le séduisant assistant du peintre la fixa des yeux avec envie ? Se sentit-elle en fait un peu gênée d'être portraiturée en présence de son mari ? Grimaça-t-elle étrangement sous l'effet d'une crampe à force de garder la pose ? Se pinça-t-elle les lèvres pour ne pas montrer une dentition laissant à désirer? Laissa-t-elle une joie indicible l'envahir à l'idée de rester éternellement jeune à travers ce portrait ? Allez savoir.

Vendredi 17 septembre 2004, les héritiers de l'amiral Louis-Charles du Chaffault, qui réclamaient la restitution de son trésor retrouvé enfoui dans un terrain ayant appartenu à ce dernier ont finalement été déboutés par la cour d'appel de Poitiers.

Retiré sur ses terres à La Guyonnière, l'amiral ne se fit guère d'illusions quant au sort qui était réservé aux aristocrates au moment de l'insurrection vendéenne en 1793. Alors âgé de 85 ans, il avait ainsi par précaution enterré son trésor constitué de 1782 pièces d'or frappées entre 1728 et 1789 avant d'être arrêté et emprisonné à Nantes où il échappa par miracle à la peine de mort.

Vainqueur de la bataille d'Ouessant contre la flotte anglaise en 1778, l'amiral mourut cependant un an à peine après son arrestation et pendant 200 ans, son trésor hanta les esprits des habitants de sa région jusqu'à un beau matin de février 1993, un jeune homme vint voir le propriétaire d'un terrain de l'ancien parc du château de Meslay, une propriété de l'amiral qui avait fait longtemps auparavant l'objet d'un legs à une congrégation, pour lui demander l'autorisation de s'y promener avec son détecteur de métaux.

Ce fut ainsi que le jeune homme découvrit les louis d'or de l'amiral avant que ceux-ci soient vendus sous le marteau de M° Tajan, ce qui attira l'attention d'une descendante de Louis-Charles du Chaffaut qui, avec 77 membres de sa famille, engagea une procédure devant le tribunal de grande instance de La Roche-sur-Yon pour récupérer le trésor, considéré comme un bien de famille.

Le tribunal estima en septembre 2000 que les pièces enterrées par l'amiral devaient revenir aux héritiers mais le découvreur et le propriétaire du terrain firent appel pour finalement obtenir gain de cause, le tribunal de Poitiers estimant que le trésor avait été retrouvé dans une propriété où Louis-Charles du Chaffaut ne vivait pas et qu'il n'était pas formellement prouvé qu'il l'avait lui-même enterré.

Il est bon de savoir que les fouilles archéologiques sont soumises au strict contrôle de l'Etat et que la découverte de vestiges implique d'avertir le maire de la commune où celle-ci a été faite afin d'alerter les services concernés pour juger alors de son intérêt.

En cas de découverte fortuite d'un trésor dont la propriété ne pourrait être formellement établie, celui-ci sera partagé en deux parts égales entre le propriétaire du terrain où il aura été déterré et son découvreur. D'autre part, s'agissant de fouilles exécutées au nom de l'Etat, le partage se fera entre celui-ci et le propriétaire du terrain. Pour le reste, les chasseurs de trésors équipés de détecteurs de métaux qui fouillent des sites sans autorisation se mettent derechef hors-la-loi.

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